Amis lecteurs, certains liens dans mes précédents articles étant quelque peu cassés, vous n’aurez pu ouvrir les bonnes pages web. (La France, le Champagne, ..c’est local pour les fêtes . Ils sont réparés .
Avec mes excuses et bonne suite de lecture !

Tout le monde se souvient du Clic-To-Call program de Google.

Ce service avait été annoncé dès 2005 mais est semble t’il resté plus ou moins en léthargie depuis. Or les choses semblent bouger depuis le dernier trimestre 2007 : lisez ici via bluementahls

Google se rémunérant sur une base tarifaire durée de l’appel/mn (en facturant l’appel déclenché par Google vers le commerçant et concomitemment l’appel déclenché vers le numéro de l’internaute, donc 2 appels sont facturables).

Le (re)lancement de cette offre de service ( les API qui vont avec ) va sans doute mettre un peu de piment dans le contenu des sites de recherches locales en offrant là un joli raccourci de recherche.

Rappel ici

Je vous recommande sur ce sujet la lecture suivante de l’article de Greg Sterling, qui commentait dès 2006 une étude menée par les firmes Nielsen/Netratings et WebVisble recherche locale .

Cette étude mettait en avant (entre autres !) l’importance de la mise en relation téléphonique comme critère d’influence dans l’acte d’achat, versus l’envoi d’un mail, le remplissage d’un formulaire ou tout simplement la visite au vendeur.

Autre point intéressant, l’étude pointait du doigt le fait que, in fine, 40% des requêtes effectuées sur le web concerneraient des services de proximité, et non pas 20%, si on considère que certains termes génériques comme « dentiste » doivent être considérés comme de la recherche locale, et ce, même si les internautes ne précisent pas un lieu de recherche .

Tous les internautes ne rentrent pas (encore) un code postal ou une mention de ville pour préciser leur recherche (et encore moins les internautes français, pour le moment) ; mais gageons que ces comportements pourraient évoluer.

Tous les écosystèmes de géolocalisation ,maps, Gps et autre forme de promotion de « géographie intime » vont ouvrir un nouveau champs de bataille pour le référencement des annonceurs ; et des sites de comparaison locale, qui devront trouver leur valeur ajoutée dans ce nouvel espace (la comparaison certes, mais aussi la recommandation pertinente, l’accès aux stocks physiques ? etc…).

Insidieusement , je me demande comment les grandes surfaces accepteront ou pas de mettre leur stock à disposition de comparateurs locaux (indépendants), n’est-ce pas M. Michel Edouard Leclerc ?

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