(From Venus)
J’avais parlé la dernière fois de la ville comme ma prochaine « sorcière bien aimée » ; au fil de mes découvertes sur les initiatives autour des villes branchées, je me suis donc aperçue que j’étais passée à côté de cela :
- Une petite incursion sur la culture du code-barre 2D ou QR Code, via Ecrans, qui d’ailleurs, via un autre article sur Google, et les QR me renvoyait à « Google papier «
- Et quelques questions sur le balisage collectif de la ville via Groupe Chronos
Cela va sans dire, c’est avec grand intérêt que je suivrai (de près ou de loin) un prochain séminaire sur « villes 2.0″ quelque part dans le Marais….bon, en fait, à L’Echangeur, le 13 février prochain au matin, facile : 66 rue des Archives.
Mais au fond, cet activité communautaire de cartographie du monde me renvoyait forcément à plusieurs questions :
- La question de la monétisation de mon réseau social. Car si nous géocodons à plusieurs pour alimenter les bases de données de tel ou tel site, c’est que nous avons de fortes chance de faire partie d’une même communauté et donc de nous retrouver sur telle ou telle autre plateforme affinitaire (d’ailleurs, vous avez remarqué, vous lisez ce blog ). Pour le plus grand bonheur des annonceurs et du fameux graphe social. Graphe où l’on peut notoirement se poser la question de la mise en vente de mon ADN sociale au plus offrant…Une excellente lecture ici via InternetActu pour comprendre les enjeux.
Allons nous vers la constitution d’un graphe local, qui pourrait demain supplanter la notion de graphe social (pour peu que cette notion ait effectivement un sens) dont rêvent ces annonceurs via les applications de Facebook et autres API « Opensocial-esques » ? Le complètera t-il ?? Ou le local n’est-il pas tout simplement compris dans le graphe social?
2 – La question de l’intégration et l’utilisation de données acquises en situation de mobilité, via justement la lecture d’un tag à l’aide de mon mobile. Et tous les croisements possibles qui pourraient être effectués entre mon adn sociale et mon comportement de mobinaute. Même si bien sûr, a priori, on semble rassurer la ménagère de moins de 50 ans sur le fait que seuls les liens contenus sur des applications de site communautaires seraient analysées via le graphe…mais bref, à en relire le billet de techcrunch d’octobre dernier..permettez que j’en doute.
Les mêmes annonceurs trouveront-ils dans ces nouveaux liens « web-individus-lieux-mobiles » (classement à choix multiple des 4 mots possible !) un nouvel eldorado du marketing.
Et il n’y a pas que le commerce dans la vie : la citoyenneté aussi. Nos futures relations urbaines à connexions multiples aideront-elles à l’augmenter, cette citoyenneté, un peu comme une ville open-source ?
Plus humblement, deviendrons-nous plus autonomes et avisé vis à vis de notre environnement local immédiat et serons nous à même de mieux le maîtriser ?
Bref, je ne sais plus trop qui va maîtriser qui, mais ce qui est sûr, c’est que nos villes vont devenir une immense aire de jeu Marketing.