(From Venus)

Comment cibler localement un mâle ? Doit-on faire court ou long ? Que dire au moment « X » ?

Je parle de communication, de pub, bien sûr (autre chose en tête ?)

Les QR codes que certains annonceurs testent via le programme « print ads » de Google (petit rappel du programme ici) révèleraient, au premier abord, une réceptivité plutôt masculine à ce genre de « promotion locale hyper ciblée (lire ici via clicZ)

C’est une des diverses conclusions qu’en tire l’agence blue Nile aux tests effectués dans plusieurs magasines US où des codes 2D ,à scanner avec son mobile (équipé du logiciel idoine bien sûr), ont été apposés parmi d’autres items promotionnels. Restons prudents, pas de chiffres énoncés et échelle de tests non connue.

Ceci dit, que les mâles soient a priori plus réceptifs à ce type de d’incentive ne nous surprendra point ; avoir envie de passer plusieurs heures à choisir son téléphone mobile pour s’assurer qu’il permettra d’accéder à cette fonctionnalité + faire des heures sup pour télécharger le soft de lecture de QR sur ledit mobile, sont statistiquement des passe-temps répertoriés (j’imagine!) plutôt chez les « martiens » que les vénusiennes.

Ceci étant, au fil des améliorations technologiques, gageons que les ménagères s’y mettront sans doute…D’ici là restent à réunir plusieurs conditions, bien en amont de l’appropriation qu’en feront les utilisateurs :

  1. valider les R.O.I de telles opérations ; le modèle du « Print Ads » de Google semble avoir un avantage sur la presse traditionnelle grâce à son principe de revente d »espaces publicitaires invendus pas les magazines « papier ».
  2. Arriver à fédérer les acteurs de la presse écrite autour de ce nouveau modèle qui bouscule quelque peu le modèle économique traditionnel ; en prenant le risque de ne plus vendre en direct une partie de ses espaces publicitaires, un journal peut-il escompter le volume d’opérations marginales ad-hoc pour s’y retrouver ? SI ce n’est pour capter de nouveaux annonceurs ?
  3. Côté utilisateur, que l’arrivée sur le message (ou l’url) transmis via le code 2D sur le mobile ne nécessite pas 36 opérations de tapotage sur le clavier pour parvenir à la l’annonce de la « réclame »…Cela risque de décevoir la ménagère de – de 50 ans « on-the-go ». Dana Todd, Directrice Marketing de Newsforce et intervenante au prochain congrès annuel « Yellow pages associations » , rappelait fort justement (pour ceux qui ont la flemme de lire l’article complet de Searchengine Land)* :

Let’s face it, we’re talking about an incredibly tiny screen here, with tiny little buttons, in the hands of people who are likely in a hurry or doing something else like driving or walking or hanging out with friends. The first challenge is to find appropriate content that truly is consumable and useful in this mind-state, in order to change the engagement from an ‘ears/mouth only’ device to a full sensory experience.”

Bref, une fois ces problèmes résolus, au moment « X » où votre « Q.R » sera prêt à révéler ses secrets, autant faire court pour tenter de conclure

* Au demeurant qui aborde surtout le mobile search, et pas tant la relation entre médias traditionnels et mobile.